Cette série d’articles propose de découvrir les origines américaines de la prospective (1930-1950), les spécificités de la prospective « à la française » et la place centrale du scénario comme outil pour imaginer les futurs possibles.
Ce qui fait la force du scénario en prospective, c’est sa double capacité à anticiper les évolutions sociétales, technologiques, et environnementales, et à naviguer entre deux pôles d’anticipation du futur : la dystopie et l’utopie.
Dans la prospective à la française, l’humanité est maîtresse de son destin. Cette approche se démarque de la prospective américaine, qui est davantage centrée sur la prévision technologique et l’information des dirigeants. La prospective « à la française » se caractérise par une vision plus philosophique et humaniste, mettant l’accent sur l’action collective et la participation des…
Nous sommes en 1929, alors qu’une bulle spéculative s’est formée sur les marchés financiers. En octobre, le krach boursier de Wall Street précipite brutalement l’économie américaine dans la Grande Dépression, entraînant des faillites bancaires, une chute de la consommation et la ruine de millions d’investisseurs.
Selon le dictionnaire Robert, la prospective est “l’ensemble des recherches concernant l’évolution future des sociétés modernes, et permettant de dégager des éléments de prévision”. Cette définition souligne l’aspect scientifique de cette démarche, mais la prospective va au-delà de la simple prévision : elle vise à imaginer et construire des futurs possibles.
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