Alexia Laroche-Joubert revient sur la première Rencontre Pitchs entre Banijay France et la Cité


© Banijay France

À l’occasion de la Rencontre Pitchs organisée avec Banijay France, qui marquait le renouvellement et le renforcement du partenariat entre la Cité européenne des scénaristes et Banijay, Alexia Laroche-Joubert, PDG de Banijay France, nous a confié ses impressions sur les points forts de ce partenariat.

Que représente ce renouvellement du partenariat avec la Cité pour Banijay ?

Alexia Laroche-Joubert : On est très heureux de s’associer à la Cité des scénaristes. Pourquoi ? Parce que j’ai trouvé que le modèle était opérationnel et vivifiant. C’est-à-dire que mettre en partenariat et en compagnonnage des jeunes auteurs avec des auteurs plus expérimentés, j’ai l’impression d’être dans le concret du travail d’écriture, ce qu’on appelle un peu maintenant des “rooms”, ce qui est assez nouveau en France. On est très heureux de rencontrer une jeune génération de scénaristes, qui vont probablement devenir les auteurs de demain. Pour nous, c’était donc essentiel de signer ce partenariat avec la Cité européenne des scénaristes.

Pourquoi est-il important pour Banijay de participer à la rencontre pitchs et d’échanger avec les Alumni de la Cité ?

A. L-J. : On connaît principalement Banijay pour ce qu’on appelle les programmes de divertissement comme Koh-Lanta, Fort Boyard, Star Ac. Mais il faut savoir qu’on a une dizaine de sociétés de fiction, qui ont produit, par exemple, les deux plus gros succès de TF1 en 2024, Brocéliande et Rivière perdue, et aussi des séries pour les plateformes comme Culte ou Carême (bientôt sur Apple). Donc pour nous, réunir toutes les sociétés de production à l’écoute des pitchs des Alumni de la Cité des scénaristes, c’est aussi une manière d’avoir accès à des talents, accès à des histoires et de s’en emparer et de s’associer à eux pour les développer.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux jeunes qui veulent devenir scénariste ou qui se lancent ?

A. L-J. : Je pense que ce qui est important, c’est que c’est un travail qui s’apprend. Évidemment, il faut avoir une plume, il faut avoir une curiosité humaine, mais il faut apprendre ce que c’est que des arches, ce que c’est que des personnages, ce que c’est des scénarios, des bibles… autrement dit tout le lexique lié à l’écriture. Pour être performant, il faut en l’occurrence apprendre, et je trouve que la Cité européenne des scénaristes, pour ça, est vertueuse.

Comment définiriez-vous la “Banijay touch” ?

A. L-J. : La Banijay touch, c’est qu’on a moins de sociétés que d’autres groupes de fiction, néanmoins, nos sociétés regroupent des passionnés, des gens qui s’impliquent aux côtés des auteurs dans l’écriture, qui défendent leurs projets. Au final, on a peut-être moins de projets que d’autres. Mais ces projets-là vont à l’antenne, ce qui est quand même le but de chaque auteur, voir son projet réalisé.

Cette première rencontre pitchs, au bout d’un an de partenariat, laisse espérer de nouveaux évènements entre la Cité et Banijay, tout aussi riches en échanges et en réflexions.

La Cité remercie Alexia Laroche-Joubert, PDG de Banijay France, et les sociétés de production du groupe, pour leur engagement !

Alexia Laroche-Joubert et Pauline Rocafull lors de la Rencontre Pitchs

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